Un message clair des autorités de santé pour combattre le tabagisme serait plus efficace, étude scientifique à l’appuie

politique de lutte contre tabagisme en France

Une nouvelle étude menée par des chercheurs britanniques tente de mesurer l’impact du discours gouvernemental sur les attitudes des fumeurs à l’égard du vapotage comme tentative d’arrêt (étude publiée en juillet 2022). Existe-t-il une explication possible à l’augmentation du tabagisme en France ? Quelle politique l’État français a-t-il adoptée pour lutter contre ce phénomène ?

L’augmentation du tabagisme en France

En France, la prévalence du tabagisme à la base est déjà beaucoup très élevée. Heureusement, ces chiffres ont connu une légère baisse, dans une moindre mesure (de 29,4 % en 2016 à 25,3 % en 2021). Aussi, après une baisse entre 2016 et 2019 (-5,4 %), une hausse de 1,3 % peut être observée en 2020 et 2021.

Les explications sont assez confuses puisque « Santé Publique France » met tout sur le dos du Covid. Il faut que noter que la France est l’un des rares pays au monde où le tabagisme est revenu à la hausse.

Pourtant, depuis 2018, la France a « la seule solution qui marche » : réduire le tabagisme en augmentant le prix des cigarettes à 10 euros le paquet. En 2019, une certaine « doctrine » s’était imposée en France. Les autorités ont engagé un discours prudent, qui consistait à ne pas encourager le vapotage comme en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni. Cette position donne lieu à un dialogue, fût-il grossier, qui s’est établi entre tous les acteurs du domaine et les pouvoirs publics.

Les acteurs en question étaient les vapoteurs (puff, snus avec ou sans tabac, tabac chauffé…). Dans ce dialogue, ces derniers étaient systématiquement dénigrés par les médias et il n’y a presque plus de nouvelles « positives » sur le vaporisateur.

La politique anti-tabac en France

On a du mal à croire qu’il y ait réellement une lutte contre le tabagisme en France aujourd’hui. La doctrine a changé concernant le vapotage. En effet, les médecins sont formés pour décourager. Néanmoins, l’impact sur le nombre de fumeurs qui pourraient être mieux aidés à arrêter le vapotage n’est pas assez positif.

Lorsqu’il s’agit de budget, il est question de cela signifie prévision. Une nouvelle augmentation du prix des cigarettes a été annoncée. L’objectif est de monter jusqu’à 11 euros. Cela se fera par « étapes », comme cela s’est fait pour l’augmentation à 10 euros. Cependant, considérons que cette seule solution ne soit pas efficace, mis à part l’augmentation des recettes fiscales de dizaines de milliards.

En fin de compte, des dizaines de millions d’euros ont été alloués aux douanes pour lutter contre la contrebande et les achats transfrontaliers. En d’autres termes, il faut réduire au maximum les ventes dans le réseau des buralistes, et surtout, récupérer des recettes fiscales, car l’État perd de l’argent. En résumé, décourager le vapotage et taxer les cigarettes pour que les recettes des impôts gonflent, représentent la politique anti-tabac en France. Cette politique va à l’encontre des résultats divulgué par l’étude scientifique britanique qui démontre clairement l’importance d’une communication claire et pro vape dans la lutte contre le tabagisme. A croire que la France à plus à gagner en taxant les fumeurs qu’en réduisant réellement le nombre de fumeurs, et c’est bien dommage…

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