Pendant que d’autres pays rejettent la consommation de la cigarette électronique, le Royaume-Uni la considère comme un outil majeur pour la lutte contre le tabagisme. Il la promeut par une politique intelligente et particulière qui fait de lui un exemple à suivre. Voulez-vous en savoir plus sur la politique de l’État britannique sur la vape ? Ce guide vous en dit davantage.
Des normes incitatives pour promouvoir la vape au Royaume-Uni
Des décisions intelligemment pensées ont été adoptées par les autorités britanniques. Ces normes ont une conséquence directe sur la capacité de l’e-cigarette à prendre du terrain et à aider les consommateurs réguliers du tabac à s’en défaire. Toutefois, cet état de choses peut être menacé par le Brexit ou les normes qui gouvernent la production de l’e-liquide au Royaume-Uni. Toutefois, les autorités sanitaires britanniques y remédient avec un déterminisme et un volontarisme hors pair.
Ces autorités ont en effet établi des normes ayant pour but la régulation et l’amélioration de la qualité des e-liquides. Toutefois, cette tendance qui prône l’accroissement du nombre de vapoteurs peut être perturbée par des lois qui interdisent le e-liquide. Néanmoins, les autorités sanitaires du Royaume-Uni s’imposent. Pour ce faire, ils respectent convenablement les prescriptions issues du suivi effectué par le Public Health England en 2020. Ils prennent également conscience de la bonne place qu’occupe la vape dans le processus de lutte contre le tabac.
Le Royaume-Uni, consommateur par excellence de la vape
Parmi les pouvoirs publics les plus enthousiastes au monde figurent ceux de la Grande-Bretagne. Ils promeuvent et facilitent la consommation de l’e-cigarette afin de mettre fin aux jours du tabagisme. Cette stratégie est vraiment efficace, surtout au vu de la chute de plus en plus considérable du nombre de fumeurs réguliers du tabac que connaît ce pays. Dans le même temps, beaucoup plus de personnes ont accès à la vape : le nombre de vapoteurs s’accroît et les lieux de vente s’élargissent.
En réalité, ces autorités sanitaires ont très tôt compris le potentiel de la vape dans l’arrêt du tabagisme. En 2009, des chercheurs anglais ont mené une étude dont les résultats ont paru dans la revue Addiction. D’après les indications de cette étude, la chance de se sevrer du tabac est deux fois moins importante chez les fumeurs qui tentent un sevrage sec que chez les usagers de la vapoteuse.
Ils prônent ainsi l’utilisation de la vape comme un outil majeur de lutte contre le tabagisme. Ils en font la promotion avec un enthousiasme et une politique sans pareils sur toute la planète. Dans ce pays, la vape pourrait même être prescrite par les agents de santé comme remède efficace pour se sevrer du tabac.
Un particularisme idéal de l’État britannique
Au vu de la situation aux USA, il ne s’agit pas d’une tendance généralisée à travers le monde anglo-saxon. D’après les dires de Deborah Arnott, directrice de l’organisme Action of Smoking and Health (ASH), la politique du Royaume-Uni sur le chemin de la vape est très intelligente. Elle est bien meilleure que celle adoptée aux États-Unis. En effet, au lieu de promouvoir le développement de l’e-cigarette, ces derniers auraient opté pour une approche qui ne favorise pas efficacement l’arrêt du tabagisme.