Maintes études portant sur le caractère nocif de la e-cigarette en comparaison avec le tabac sont menées en vue d’éclairer l’opinion publique. L’une des récentes enquêtes dédiées au sujet est le baromètre informant sur le regard des populations françaises et les enjeux du vapotage. Cette étude signée France vapotage/Harris Interactive a permis de collecter diverses statistiques sur l’opinion des Français de 18 ans et plus.
Statistiques issues de l’enquête France vapotage/Harris Interactive
En vue de connaître les avis des consommateurs français sur la nocivité de la e-cigarette, France vapotage et Harris Interactive ont réalisé une enquête. Ledit sondage d’opinion, qui a eu lieu en ligne durant le dernier trimestre 2023, ciblait les personnes de 18 ans d’âge et plus. Pour examiner la dangerosité de la cigarette électronique, les deux auteurs de l’étude ont pris la cigarette traditionnelle (tabac) comme base de comparaison.
Le groupe des participants ayant estimé que les deux produits se valent en termes de nocivité a eu l’opinion la plus dominante. Il s’agit de 1 153 individus sur les 3 204 personnes interviewées, soit 36 % des enquêtés composaient cette tranche.
La réponse à l’une des questions principales de l’étude a été apportée par 33 % des membres de l’échantillon. Cette proportion de participants a estimé que la e-cig présente moins de risques pour le consommateur que le tabac. L’opinion contraire est cependant fournie par 11 % des enquêtés qui estiment que le vapotage est plus risqué que l’usage de substances nicotiniques.
Enfin, deux individus interrogés sur 10 ont préféré ne pas formuler d’avis sur ce sondage marketing, et ceci pour diverses raisons. Par ailleurs, France vapotage et Harris Interactive ont aussi donné la parole à un groupe de personnes qui font un usage exclusif du tabac. Parmi ceux-ci, deux interviewés sur dix (21%) ont considéré le vapotage comme un acte dangereux pour la santé.
Dangerosité ou non du e-liquide : tout savoir sur sa contenance
Les e-liquides sont obtenus par mélange de trois types de constituants, dont les substances aromatiques. Celles-ci ont pour rôle de rendre agréable l’expérience de vapotage à toute personne qui s’y adonne. La possibilité existe en outre de réaliser soi-même en mode DIY son liquide de vape en achetant un arôme concentré e-liquide. Les marques commerciales utilisent une variété d’arômes pour améliorer le goût du liquide électronique, à savoir :
- menthe,
- fraise,
- citron,
- vanille,
- etc.
La seconde nature de constituants présents dans les e-liquides regroupe la glycérine végétale et le propylène glycol. Ces deux produits ont pour principale qualité de créer cette sensation de hit tant appréciée par les amoureux de la vape. Toujours associés ensemble à l’intérieur du e-liquide, ils ont également pour fonction de donner un bel aspect à celui-ci.
En particulier, le propylène glycol est adapté pour rendre fluide le contenu des e-cigarettes et pour limiter la quantité de vapeur produite. Quant à la glycérine végétale, elle a pour objectif de provoquer une meilleure production de vapeur. Enfin, le troisième élément composant les e-liquides est la nicotine. Sa proportion dans le liquide de vape peut varier en fonction de la marque de liquides électroniques considérée.
Controverses concernant la cigarette électronique : réalité des faits
Au regard des informations relatives à la composition des e-liquides, il est possible de dire que ce constituant expose à peu de risques. La nicotine peut être désignée comme un composant nocif en raison de sa capacité à stimuler certaines fonctions cérébrales. Toutefois, il faut savoir que dans l’Hexagone, les autorités compétentes ont indiqué aux fabricants de minimiser son usage dans la conception des e-liquides. Ainsi, la quantité limite de cet élément dans un liquide électronique doit être inférieure à 20 milligrammes par millilitre.
De plus, la nicotine est réputée pour son rôle essentiel dans la mise au point des substances anxiolytiques utilisées dans les soins psychiatriques. Par ailleurs, certaines situations dramatiques comme celles intervenues au pays de l’oncle Sam remettent en cause le caractère « non- dangereux » du e-liquide. C’est le cas par exemple de l’épidémie pulmonaire qui a affecté récemment les vapoteurs américains. Il a fallu attendre les conclusions d’une enquête pour établir que les décès enregistrés étaient dus à la commercialisation de liquides électroniques frelatés.
La responsabilité de ce drame incombe donc en partie aux entreprises indélicates et aux autorités de contrôle. La réputation du e-liquide sur le sol américain a cependant été affectée par cette vague de décès. Sur le continent européen et notamment dans l’Hexagone, les contrôles sont faits actuellement avec une plus grande rigueur. Ceci constitue une assurance de plus pour le vapoteur lambda.